Au Bénin, l’affaire Réckya Madougou continue de défrayer la chronique. Quelques semaines seulement après la confirmation de sa victoire par la cour constitutionnelle, le président Béninois Patrice Talon est enfin sorti de son silence. Face aux journalistes de France 24 et de Rfi, il a commenté l’actualité post-électorale, relative à l’arrestation de deux opposants Béninois. Ils accuse ces derniers d’avoir reçu des soutiens financiers de certains chefs d’états Africains.
« Une dame débarque, elle n’est pas membre du parti, avec des valises d’argent, avec des sponsors, des chefs d’Etat de pays voisins, avec des opérateurs économiques et consorts Ce n’est pas un secret qu’elle a des soutiens, des sponsors, un peu partout. Et c’est d’ailleurs à ce motif qu’elle est venue évincer tous les responsables du parti Les Démocrates. Elle n’a jamais été opératrice économique, elle n’est pas héritière à ce que je sache, elle a eu des fonctions politiques et du jour au lendemain, elle débarque avec des milliards. », a-t-il confié.
À la question de savoir si les chefs d’états Africains en question étaient impliqués dans la déstabilisation du Bénin; le chef de l’état béninois joue la carte de la prudence.
« Moi, je n’ai pas de preuves que ceux qui ont soutenu Réckya Madougou l’ont mandaté à ce point » répond-t-il
Qu’est ce que l’état du Benin reproche à Réckya Madougou
Pour le procureur de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET),Mario Mètonou, l’ex-conseiller du Président Togolais, Faure Gnassingbé, aurait financé un projet d’actes de terreur dans le but de déstabiliser le dernier processus électoral au Bénin. Un projet qui avait pour objectif d’éliminer des autorités influentes de al ville de Parakou.
Daniel Addeh